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Comment je suis devenu médium

Premières visions médiumniques durant mon enfance

Un des premiers souvenirs de visions médiumniques remonte à mon enfance. Issu d’un milieu ouvrier et peu enclin à croire à tous ces phénomènes étranges, j’ignorais totalement ce qu’était un médium.

La première fois c’était durant un week-end à la campagne. Tandis que je jouais avec mon frère j’ai soudainement vu un local être la proie des flammes et ça m’a fais très peur. J’ai fais signe à mon frangin pour qu’il regarde mais il ne voyait rien !

J’ai enfin compris ce qui c’était produit quand je suis retourné en classe le lundi matin, le local technique avait brulé. C’est exactement ce que j’avais vu dans ma vision. Le midi j’en ai fais part à ma mère et le soir à mon père mais ils ne m’ont pas crus.

Durant mon enfance les épisodes de visions  médiumniques se sont répétées de plus en plus souvent et mes parents n’y ont jamais cru, ils préféraient se réfugier dans le déni et m’ont envoyé consulter un psychologue qui a jugé qu’il n’y avait rien d’alarmant.

C’est vers l’adolescence que j’ai enfin compris que j’ai un don médiumnique.

Je me souviens que déjà en CM2, je voyais à travers des flashs des évènements importants de la vie de mes camarades de classe :

  • Le père d’un élève avait une liaison avec une autre femme et a quitté sa famille pour partir avec elle…
  • Le fils de la maîtresse se droguait et faisant des cambriolages dans le voisinage…
  • Un élève de ma classe dû se faire opérer en urgence d’une péritonite…
  • Les vacances de mon meilleur ami Julien étaient annulés pour cause de chômage…
  • etc…

Aujourd’hui, même si je ne parviens pas à arrêter ces flashs médiumniques, j’ai appris à vivre avec.
Je m’en sers comme un outil qu’il faut préserver. C’est pour cette raison que je ne donne pas plus de trois consultations par jour, l’argent n’est pas mon moteur et je suis heureux comme ça.

Aucune publicité dans les journaux, ma clientèle est le fruit du bouche à oreille et j’entends bien que ça continue; c’est la raison pour laquelle je ne donne pas mon numéro de téléphone dans ce témoignage.

C’est juste ma façon à moi de témoigner du fait qu’il existe encore une poignée de vrais médiums pour qui l’argent et la notoriété ne sont pas une priorité.

Bien à vous

Marc

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